Santa Maria della Salute – Nikon D3100
À travers des cadres silencieux et une immobilité monochrome, ces photos de la basilique Santa Maria della Salute vous invitent à contempler une mémoire fragmentée.
Le clocher penche, la coupole s’élève, et le temps vacille dans un voile d’oubli.
L’image est incomplète, traversée d’accidents lumineux — mais ce n’est ni une erreur, ni une absence : c’est une révélation.



Je photographie en noir et blanc parce que la couleur distrait, alors que l’ombre et la lumière révèlent l’essentiel. Dans mon travail, je cherche à saisir non pas la ville telle qu’elle est, mais l’émotion qu’elle suscite. Venise devient ainsi une scène silencieuse, où les canaux se changent en miroirs d’oubli et où les façades racontent l’histoire des siècles passés. Je ne m’appuie pas sur le moment où le décor technique, mais sur l’instinct : cadrer, écouter, attendre le respire. Mon approche est minimaliste, mais chaque image porte une charge de mémoire et de poésie. À travers mes photographies, j’invite à un voyage intérieur. Chaque image est un fragment d’éternité, un instant suspendu où l’on peut se perdre et se retrouver. Venise intemporelle.

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