Découvrez mon univers minimaliste en noir et blanc.
Quand la ville se tait, l’image parle — œuvres pour collections et expositions.

Basilique Santa Maria della Salute
Comme un mirage vénitien, l’architecture se superpose à elle-même, se dissout et se recompose dans une lumière pâle. La coupole émerge à peine, noyée dans un voile de silence.
Le temps semble avoir glissé sur la pellicule, laissant derrière lui une trace fragile et suspendue. Une apparition. Un souvenir brumeux de Venise, pris entre deux mondes.
Le temps semble avoir glissé sur la pellicule, laissant derrière lui une trace fragile et suspendue. Une apparition. Un souvenir brumeux de Venise, pris entre deux mondes.
Les poteaux veillent Les pieux attendent. Ils ont tout le temps du monde.


Santa Maria distort
Sous la coupole déformée,
le temps glisse comme une eau trouble.
La Salute vacille,
non dans sa pierre,
mais dans l’œil de la machine. Ce n’est plus l’instant que le capteur enregistre,
mais l’oubli qui s’impose.
Un souffle, une faille,
et Venise devient mirage.
le temps glisse comme une eau trouble.
La Salute vacille,
non dans sa pierre,
mais dans l’œil de la machine. Ce n’est plus l’instant que le capteur enregistre,
mais l’oubli qui s’impose.
Un souffle, une faille,
et Venise devient mirage.
Pont sans destination
Ce pont ne mène nulle part, mais il est beau d’y croire...


San Giorgio au matin
La brume s'efface, le marbre reste . Un dôme isolé dans l'épure du ciel.

L’eau et le ciel ne font plus qu’un
Le détail sculpté, presque avalé par le mur.
La Basilique Disparue
Une vision fracturée d’une coupole vénitienne, aperçue à travers l’optique blessée d’un Nikon D3100. L’église émerge d’une mer de lumière et de parasites, sa moitié inférieure effacée comme un rêve qui s’efface. L’image semble incomplète, et pourtant puissante — un monument à moitié souvenu, à moitié perdu. Cette imperfection devient une forme de poésie visuelle, où l’absence parle plus fort que la présence, et où l’architecture sacrée se dissout dans l’abstraction


Une image inachevée
Les façades vides racontent mieux les prières que les prières elles-mêmes
Submergée dans le silence
Pieux de bois, réverbères et silhouettes lointaines se dissolvent dans un brouillard horizontal de distorsion. L’eau se confond presque avec le ciel, comme si Venise disparaissait dans une nappe de parasites. Ce paysage maritime fragmenté, filtré par l’œil blessé du Nikon D3100, évoque un rythme fantomatique.


Les veilleurs de brumes
Des lampadaires solitaires dans la brumes face à la lagune
Mémoire rayée du Grand Canal
La scène est connue — le Grand Canal, ses palais, ses reflets — mais ici, elle vacille. Comme si l’image elle-même luttait contre l’oubli, raturée par des strates de lumière, de silence et d’erreurs mécaniques. Le grain s’accumule, les lignes se dédoublent, la réalité devient écho. Ce défaut n’est pas une faille : c’est une trace, une mémoire abîmée mais sincère. Venise n’est plus un lieu, mais une impression persistante — fragile, presque effacée


Mémoire ondoyante
Cette vision spectrale du Grand Canal évoque les fantômes de Venise — ceux qui restent dans l’eau et la pierre, à la frontière de l’oubli.
Les façades vénitiennes se reflètent dans un fleuve de lumière trouble, comme si le temps lui-même hésitait à fixer l’instant.
Les guetteurs du silence
Ils sont là, immobiles, à l’ombre des lampadaires penchés et des pieux rongés par le sel. Figures anonymes face à la lagune, ils regardent, ou peut-être attendent — un départ, un souvenir, un instant qui ne reviendra pas.
Le grain de l’image, presque palpable, trace comme une empreinte du temps sur la surface de la scène.
Le vent semble figé, la lumière suspendue.
Le grain de l’image, presque palpable, trace comme une empreinte du temps sur la surface de la scène.
Le vent semble figé, la lumière suspendue.



Apparition de Santa Maria
Vision douce et flottante de la basilique Santa Maria della Salute. Formes effacées, lumière diffuse. Une Venise fantomatique et silencieuse