Dans l’âme du Palazzo

Comme un mirage vénitien, l’architecture se superpose à elle-même, se dissout et se recompose dans une lumière pâle. La Palazzo émerge à peine, noyée dans un voile de silence. Le temps semble avoir glissé sur la pellicule, laissant derrière lui une trace fragile et suspendue. Une apparition. Un souvenir brumeux de Venise, pris entre deux mondes.


SANTA MARIA DELA SALUTE

 La Basilique Santa Maria della Salute émerge d’un voile lumineux, comme une apparition suspendue entre passé et présent. L’image semble effacée par le temps, réduite à son essence la plus pure : des lignes, une coupole, une mémoire persistante. La frontière entre matière et lumière s’efface, offrant une vision minimaliste et intemporelle d’un patrimoine en dissolution.

 Forêt d’eau

 Des pieux dressés comme des arbres sans feuillage, figés dans la lumière du matin, dessinent une forêt silencieuse sur la lagune. Les façades dorment encore, et l’eau, miroir discret, porte les souvenirs des barques absentes. Une Venise verticale, immobile et pourtant fluide, où chaque reflet raconte une attente.

Un homme passe. 

Un homme passe. Il ne sait pas qu’il est devenu éternel. Cette image capture un moment furtif, un homme passant sans se rendre compte qu’il a été immortalisé. Un instant banale pour lui, mais tout à fait significatif pour l’image, qui le rend éternel.
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